Les origines de l’art moderne en Chine
La compréhension des images chinoises, anciennes ou modernes, reste souvent mystérieuse pour les Occidentaux. Les critères retenus par les artistes chinois pour traduire leur imaginaire, des épisodes qui impliquent la mémoire de moments d’une histoire mêlée, empruntant au passé des éléments souvent inattendus, sont autant de surprises qui enrichissent sans cesse la densité des œuvres. Archéologie, ethnologie, sociologie, sont parmi les facteurs constitutifs de cette normalité sublimée. L’entrée dans la modernité, c’est le mystérieux Autoportrait de 1856 peint par Ren Xiong, un lavis sur papier, 177 x 78 cm conservé au Musée du Vieux Palais de Pékin.
Intervenant : Christophe Comentale, Docteur en histoire de l'art et sinologue, ancien attaché culturel de l'ambassade de France à Pékin, enseignant au Centre culturel de Chine et à l’institut catholique de Paris, conseiller scientifique au Musée chinois du quotidien, conservateur en chef honoraire au Muséum national d'histoire naturelle. Auteur de monographies et d’articles sur la Chine : Jade, promesse d’éternité (2014), Cent ans d'art chinois (2010), Portraits de créateurs chinois (2009), Les estampes chinoises, invention d’une image (2003),…