Le Nouvel An chinois s'approche à grands pas. À cette occasion, le Centre culturel de Chine à Paris vous propose de voir cette exposition photographies en ligne « Moi et mon pays » organisée par l’Association de photographie artistique de Chine. Elle inclut de belles séries de photos telles que « Empreintes du temps », « Symphonie des architectures » et « Cheval ». Entre l’ombre et la lumière, les émotions et les paysages, nous vous invitons à revivre les années brillantes vécues jadis, à goûter aux charmes du temps et à ressentir les changements qui se dessinent dans la nouvelle ère.
Cette exposition montre les liens qui se tissent entre les individus et leur pays natal. Concrète, intuitive, riche, vive et authentique, cette relation se dégage et se traduit à travers les images. Ce sentiment se cache dans le cœur des photographes et se relève dans leur regard. La distance peut séparer leurs corps, mais jamais leurs cœurs.
Le temps est un fleuve qui affouille les rives du passé. Chaque empreinte laissée est une preuve réelle des changements de la société. Bien que n’étant pas toujours spectaculaire, elle nous fait sentir les vicissitudes de l’histoire et le souffle des gens du temps jadis.
Malgré le temps qui s’envole, ces vestiges fragiles et éphémères fixent nos regards sur l’instant mélancolique ou merveilleux avant leur disparition.
La photographie est un art lié au temps tandis que l’architecture est un art lié à l’espace. Les architectes sont des poètes qui composent des vers avec du béton et de l’acier, alors que les photographes sont des compositeurs qui créent des mélodies avec le déclencheur. Le battement d’ailes des aigles nous fait sentir le vent, alors que les complexes architecturaux suscitent nos émotions. L’émergement des belles formes géométriques est comme l’apparition des licornes qui vont toujours au-delà de nos connaissances actuelles.
L’idée que l’architecture est de la musique solidifiée, est utilisée comme fils conducteur dans cette série de photos qui s’expose comme un récit mythique. Les faits matériels sont interprétés de manière mythologique. La notion du plané d’un aigle est introduite à l’architecture contemporaine, ce qui donne l’impression que les complexes architecturaux sont dotés de la force et de la souplesse. Dans les systèmes de pensée en Chine, la souplesse du yin et la force du yang se complètent, l’univers est constitué de ces deux éléments opposés mais complémentaires. D’un point de vue philosophique, le photographe essaie d’expliquer les points communs entre la musique et l’architecture ainsi que de dévoiler la dimension musicale de l’architecture.