Le Mont Emei
- Accueil
- Découvrir la Chine
- Le Mont Emei
A 7 km au sud-ouest de la ville d'Emeishan, se dresse le mont Emei, l'une des quatre montagnes bouddhiques de Chine. Avec une longueur de plus de 200 km, le mont a sa plus grande hauteur de 3 099 mètres d'altitude. Fort imposant, il est depuis toujours renommé de « paysage merveilleux sous le ciel ». Sous la dynastie des Han de l'Est (entre 25 et 220 de notre ère), des temples ont été construits sur le mont. A l'époque de la dynastie des Jin, le bouddhisme fut introduit dans le mon. Notamment sous les Ming et les Qing, il y avait dans le mont plus de 150 monastères et temples bouddhiques. On dit que le bodhisattva Samantabhadra a choisi le mont pour propager sa doctrine. Aussi, la plupart des temples dans le mont abritent des statues de ce bodhisattva. Aujourd'hui, les principaux sites à visiter dans le mont comprennent entre autres les temples Baoguo, Wannian, Fuhu et Xianfeng, le pavillon Qingyin, la passerelle à planches au-dessus de la rivière Heilong, la terrasse Hongchun, le lac Xixiang et le sommet d'Or. Du fait de la différence de leur altitude, le climat varie selon les sites. Entre le pied et le sommet du mont, la différence de la température est de 15 degrés. La disposition des plantes est verticale, dont les variétés s'élèvent à plus de 3 000 espèces. Le nombre d'animaux sauvages est également important. Aussi, le mont Emei est-il devenu une des zones touristiques au niveau national.
Le temple Baoguo, situé au pied du mont et construit entre 1 573 et 1 620 sous le règne de Wanli des Ming, sert d'entrée pour la visite de la zone touristique. A partir de là, on fait 15 km de route en montant pour arriver au temple des Dix Mille Années (Wannian), l'un des principaux monastères du mont, qui fut bâti entre 397 et 401, sous la dynastie des Jin de l'Est. Il était alors appelé le temple de Samantabhadra pour prendre son nom actuel sous les Ming. Dans sa salle sans poutre, est érigée une statue de bronze haute de 7,3 mètres et avec un poids de 62 tonnes, coulée en 980, qui représente le bodhisattva Samatabhadra chevauchant un éléphant blanc à six défenses. Le monastère de la Cime féerique (Xianfeng) est au contrebas des Neuf pics. Dans le passé, il avait quatre cous-salles, coiffées de tuiles de fer. Ses actuels bâtiments ont été reconstruits en 1 779, sous les Qing. Le temple du Tigre à l'Affût (Fuhu), au pied du pic du même nom, est à un km du temple Baoguo. Il s'agit aussi d'un grand temple du mont. Reconstruit en 1 651 sous les Qing, il couvre une superficie bâtie de 13 000 m². Une route y mène aujourd'hui. Le sommet d'Or du mont Emei est à 3 065 mètres d'altitude. La salle Puguang, qui y a été construit sous les Han de l'Est, est parmi les plus vieux temples du mont. Détruit maintes fois par le tonnerre, la salle a été reconstruite à plusieurs reprises. A partir du sommet d'Or, on a une vue d'ensemble du soleil levant, de la mer des nuages, de la « lumière du Bouddha » et des « lanternes sacrées ». Le mont Emei est un « musée de la nature » avec ses plus de 3 000 espèces de plantes et 2 000 espèces d'animaux. Des singes paraissent souvent en groupes, ce qui suscite un grand intérêt chez les visiteurs.